Élisabeth-Pauline de Lauraguais
Élisabeth-Pauline de Lauraguais | |
Titre | Comtesse de Lauraguais (11 janvier 1755-4 aout 1789) |
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Autres titres | Baronne d'Arlay (1767 -1789) |
Biographie | |
Nom de naissance | Élisabeth-Pauline de Gand |
Naissance | |
Décès | (à 56 ans) Paris |
Père | Alexandre de Gand-Vilain |
Mère | Françoise de La Rochefoucauld |
Conjoint | Louis-Léon de Brancas |
Enfants | Pauline-Louise de Brancas (1755-1812) et Antoinette Candide de Brancas (1758-1777) |
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Élisabeth-Pauline de Lauraguais (née Élisabeth-Pauline de Gand le et morte à Paris le ) est une noble française, épouse de Louis-Léon de Brancas et nièce du maréchal Louis de Gand de Mérode de Montmorency
Biographie
[modifier | modifier le code]Élisabeth-Pauline est née le , elle est la fille d'Alexandre de Gand-Vilain et de Françoise de La Rochefoucauld[1].
Le , elle épouse Louis-Léon de Brancas, duc de Lauraguais[1],[2]. Leur union donne naissance à deux enfants:
- Pauline-Louise (1755-1812), qui épouse Louis-Engelbert (1750-1820), duc d'Arenberg, le à Paris.
- Antoinette Candide (1758-1777), qui devient religieuse à l'Abbaye-aux-Bois[2].
Baronne du château d'Arlay
[modifier | modifier le code]C'est à la suite d'un procès long de deux siècles (1530 à 1730) que le roi Louis XV attribua une part de l’héritage de Philibert de Châlon dont le Château d’Arlay à Louis de Gand, l'oncle d'Elisabeth-Pauline (cf. l'article Montaigu-note 6). Cette dernière hérite du château en 1767.
Le château n'étant plus qu'un tas de ruine, elle décide d'en construire un nouveau. Elisabeth-Pauline achète les anciens bâtiments du couvent Minimes, situés à quelque pas de l'ancien château et désormais à l'abandon. Aussi elle se sert des ruines de l'ancien château de Nozeroy comme carrière.
Chaque été et chaque automne, Elisabeth-Pauline, y reçoit les seigneurs, maires et échevins relevant de sa juridiction. Le roi de Prusse Frédéric II le Grand lui-même lui rend visite en 1775[1].
Victime de la Terreur
[modifier | modifier le code]Lorsque René-François Dumas (dit Dumas le rouge) se retrouve à la tête de la société populaire de Lons-le-Saunier, Elisabeth-Pauline ne met plus les pieds à Arlay. C'est un individu qu'elle connaît bien, elle a refusé sa candidature comme régisseur au château.
Elle choisit donc de se réfugier au château d'Oignies, l'une de ses nombreuses possessions (elle était aussi la dame de Menetou-Salon). À l'été 1793, elle est arrêtée et emprisonnée.
Peu de temps après l’arrestation de Elisabeth-Pauline, René-François Dumas, tout juste nommé vice-président du tribunal révolutionnaire se charge de son jugement. Elle est et condamnée à mort le . Elle est guillotinée à Paris, place de la Concorde, le 18 pluviôse de l'an II de la République française () [1].
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Georges Dansaert, Élisabeth-Pauline de Gand-Merode-Isenghien, Comtesse de Lauraguais: une grande suzeraine au XVIIIe siècle, Th. Dewarichet, 1943
- Annie Gay, Ces Francs-Comtois qui ont fait l'histoire, Le Papillon Rouge Éditeur, 2018, p. 149 à 153
Références
[modifier | modifier le code]- Gay, Annie., Ces Francs-Comtois qui ont fait l'histoire, Villeveyrac/impr. en République tchèque, le Papillon rouge éditeur, 264 p. (ISBN 978-2-917875-98-8 et 2917875984, OCLC 1066750949, lire en ligne), p 149 à 153
- « Louis Léon Félicité de Brancas », sur roglo.eu (consulté le )